L’Eunuque voulait une pause, pas pour lui même…
Cela fait 40 jours que vous errez, tel un prophète, dans le désert de L’Eunuque et que vous suivez sa vie, à la rencontre des gens qu’il côtoie, de ceux qui l’aident dans ses quêtes et de ceux qui font ses luttes. Aujourd’hui aurait du être un résumé de ces 40 jours passés, afin que ceux qui ont pris ce récit en cours puissent recoller au peloton. Puis, aux vues des commentaires qui font la grâce de votre serviteur, il semblerait que tout le monde soit là. A la bonne heure, nous pouvons donc continuer.
L’Eunuque s’échauffe les doigts au dessus de son clavier. Il s’y s’échappe déjà : les mots qui font sa vie et les maux qui construisent ces aventures. Il ira à l’essentiel. S’il vous présente quelqu’un, c’est que celui-ci à un rôle indispensable dans l'histoire. Il ne décrira un lieu, une impression, une odeur que si cette description à une importance capitale dans ce qui va suivre ou ce qui s’est passé. S’il est amoureux de l’œuvre de Balzac, il ne le concurrencera pas avec des comparaisons alambiquées. S’il vénère Proust, ses phrases seront aussi courtes que celles « du côté de chez Swann » sont longues. Si Zola disait : « pas un jour sans une ligne », alors il suivra son conseil. Et surtout, Ô grand surtout, il n’hésitera pas à contredire tout ce qu’il affirme être immuable car L’Eunuque d’aujourd’hui ne sera peut-être pas celui de demain.
Dernière remarque : L’Eunuque est comme vous. Il ne sait dans l’instant pas même ce qui va se passer dans l’heure. Alors, quant à demain… ? Et bien demain, vous ne le saurez que… demain.
Prochaine pause dans 40 jours.
Bien à vous,
Berth L’Eunuque