A bientôt…
Vous aurez remarquez, depuis plusieurs semaines, l’irrégularité de mes post. Je pourrai vous expliquer qu’il s’agit d’un manque de temps et en partie il y a de ça. Et pourtant j’écris. Tous les jours, parfois 8 heures, parfois plus. Je suis sur un grand projet qui me prends une partie de mon intellect et rends difficilement possible de tout faire. Les idées sont là (et il serait plus simple pour moi qu’elles n’y soient plus, ainsi la tentation d’écrire sur ce blog serait moindre), mais je ne les développe pas comme il le faudrait. Et j’ai remarqué que ce que j’écris, qui loin d’être « mauvais », n’est pas « bon » non plus. « Mauvais », « bon » : sont des valeurs relatives et personnelles. Sans doute que cela pourrait « suffire » pour un blog ?? Ce serait, alors, dédaigneux et vous manquer de respect. Je crois que le premier lecteur qui n’est pas satisfait de la qualité de ce blog, c’est moi.
Ecrire, ce n’est pas se mettre devant son ordinateur et aligner des mots en faisant du bruit avec ses doigts. Ça, c’est la partie technique. Celle qui ne fait que transmettre. Qui vous permet de communiquer avec d’autres ce que votre esprit a imaginé.
Ecrire, c’est vivre en pensée, 24 heures sur 24 avec vos personnages. Les personnages vous parlent. Toute la journée. Vous entretenez avec eux une relation fusionnelle telle, qu’elle pourrait rendre jaloux votre entourage proche s’il connaissait l’intensité de cette relation. C’est ainsi. Vous n’y pouvez malheureusement rien. Vous écrivez pour évacuer ce que votre imagination produit et si vous ne le faites pas, alors votre cerveau entre en ébullition, prêt à exploser.
Ecrire n’est pas une prédisposition, mais une malédiction.
Un jeune écrivain en herbe avait demandé à André Gide comment devient-on écrivain. Gide avait répondu : « On ne devient pas écrivain, on nait écrivain. Mais, jeune homme, croyez-moi, si vous pouvez encore faire autrement, ne commencez pas ».
Lorsque je me mettais devant mon ordi pour écrire les aventures de Berth L’Eunuque (j’en parle déjà au passé), je ne savais pas ce que j’allais vous raconter. Mais les personnages avaient tellement à vous dire, voulaient tellement exister, qu’il me suffisait de simplement les écouter et de taper sur les touches de mon clavier, telle une secrétaire tapant le courrier.
Aujourd’hui, il y a une cacophonie due à plusieurs histoires engagées, que je me dois de souffler sur la bougie de celle-ci, afin de mieux en éclairer l’autre.
Voilà.
Ceci est le 273e épisode de ce blog. Il va désormais sommeiller le temps nécessaire…
Je vous remercie, avec force et amitié d’en avoir été les spectateurs. C’est aussi votre assiduité qui m’encourageait à continuer. Alors, encore merci, vraiment… et à bientôt.
Berth L'Eunuque