Silhouettes au pied du volcan, entre ombres et lumière.
De nul part apparaissent des ombres. Les ombres végétales bougent subtilement au gré d’un vent absent. Les ombres humaines marchent, s’arrêtent, nous observent et nous saluent.
Ce que nous pouvions prendre pour de la lenteur faisait partie d’un rituel qui consistait à aller d’un point à un autre, à un rythme où le temps n’a pas sa place, où le pas que l’on fait a plus d’importance que l’endroit où il nous mène.
Ces deux ombres, venues de nul part ont fini par disparaître à l’autre bout d’un autre nul part.