Julie…
Il y a un autre parc, par là-bas, plus petit avec trois bancs seulement. L’Eunuque est assis sur l’un d’eux et attend l’heure des visites. Il pourrait entrer, mais il préfère qu’on le lui autorise. Il a des facilités plus que des droits. Si Julie dort alors cela ne servira à rien qu’il se rende dans sa chambre. Elle va mieux, beaucoup mieux, depuis que ce gamin, Benoît, lui ait ôté toute sa souffrance mais pas sa maladie (elle était beaucoup trop atteinte, jusqu’à dans ses gênes et seul le créateur des hommes pourrait lui modifié son ADN, à compter, bien sûr, qu’il existe). Pourquoi parler de Benoît maintenant ? Il est beaucoup trop tôt.
Si toutes choses peuvent être dites, elles ne peuvent l’être qu’à un moment précis. Sinon… bah sinon, c’est l’anarchie. Il y a des règles pour toutes choses. Les lois sont ce qui nous empêche de vivre dans le chaos. Celles de l’Univers prédominent sur celles des hommes. Mais, notre orgueil tend à nous aveugler du contraire.
L’Eunuque a, depuis longtemps, dosé sa marche. Vous devrez parfois attendre, si vous voulez le suivre, et partir quand vous commenciez à apprécier de rester.