L’Eunuque et l’insignifiant.

Publié le par L'Eunuque

Dans ce parc, il attend encore. En ce milieu de printemps la nature s’active. Il y a, à ces pieds, une colonie de fourmis qui suit un chemin précis. D’aucunes sont chargées de provisions pour le prochain hiver, qu’elles ne verront sans doute pas, mais qu’importent les individualités, seul le groupe compte. Ces petites choses que l’on ne remarque même pas correspondent à un quart de la biomasse de l’ensemble des êtres vivants sur cette planète. C’est une information que L’Eunuque a reçue un jour. Il ne l’a jamais vérifiée. Combien de fourmis pour le poids d’un homme ou encore d’un éléphant ? Ce calcul nous dépasse. Le chiffre qui en résulterait, de part sa grandeur, ne correspondrait à rien et ne peut nous donner la conscience des êtres auxquels ils se rapportent.

 

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A
<br /> Un jour j'ai pris plaisir à torturer et écraser une fourmis. Je la voyais se tordre entre mes doigts avec un sourire sadique, imaginant qu'elle devait gueuler la garce, à s'en pêter les cordes<br /> vocales. M'en suis-je voulu ? Peut-être. Je me suis faite peur à moi même. Comme quoi ...<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Je ne suis pas sûr que les fourmis aient des cordes vocales. Il doit en parler dans son bouquin Werber, mais je n’ai pas réussi à dépasser les 10 pages, tellement c’était chiant comme la mort. En<br /> tous cas, grâce à vous, l’une d’entre elles devait manquer à l’appel, au soir de votre massacre. Je ne crois pas que cela ait pu modifier la marche du monde. Quoique ?! il paraît qu’un battement<br /> d’aile de papillon… vous connaissez la suite !<br /> <br /> <br /> <br />