L’haleine du Chacal

Publié le par L'Eunuque

Détrompez-vous, le Chacal n’est pas un rebus de la société. Par là, il faut comprendre qu’il n’est jamais seul. Nous l’avons vu au sortir de soirées (où personne ne l’avait invité d’ailleurs) au bras de créature de rêve et de bombes anatomiques. Il ne les force pas, il les drogue. Mais, de ces drogues pour lesquelles il ne pourra jamais être condamné. Il sécrète des phéromones qui peuvent déclencher chez n’importe qui une envie de sexualité primale, originelle. Nous savons que cette attraction chimique, produite par notre organisme, provoque des stimulations incontrôlables chez les membres de la même espèce. Elle est un plus au plaisir de la chair avec pour objectif principal : la préservation de l’humanité. C’est un appel qui vous domine, vous fait abandonner tous vos principes, vos choix, votre obédience sexuelle peut-être. C’est pourquoi la présence du Chacal est une double peine. Tout ce que vous voyez, sentez et entendez de lui vous dit le contraire de cette envie qu’il déclenche en vous, bien malgré lui, et surtout malgré vous. Cela a fait de lui un véritable obsédé sexuel. Il est dominé plus qu’il ne domine. Avec tout ce qu’il gâche, il pourrait alimenter, à lui seul, une banque du sperme. Il prétend y avoir un compte et n’être jamais à découvert.

L’Eunuque et le Chacal sont en permanence en conflit. Comme les vieux couples, ils ne se supportent plus que quelques secondes par jour. Mais cette équipée est effroyable. L’alchimie qui résulte de leurs deux cerveaux est une arme de destruction active. Leur diagnostique d’abord et la médication qu’il injecte dans les situations impossibles sont d’une efficacité redoutable et redoutée. Individuellement : ils ne sont rien, ensemble : ils sont tout.
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I
<br /> Exactement<br /> <br /> <br />
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E
<br /> Seul avec moi-même ou seul avec un autre? Dans ces concepts de la recherche de soi, la sociabilité est recherchée en tant qu'idéal de fusion.Votre relation avec l'autre ne tend t-elle pas à une<br /> identification du "surhomme nietzschéen", utilisant autrui comme "miroir", réfléchissant une imagine abîmée, qui dans la représentation collective, d'un idéal commun ne demanderait qu'à être<br /> sublimée, afin de renforcer un égo diminué?<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Je ne sais si j’ai tout compris qu’est-ce que vous me disez. J’ai perdu bêtement mon temps à chercher la question. Ce que vous dites est terriblement académique. Un plus un égal forcément deux.<br /> Le Chacal serait ce moi abimé ? Tout ce que je n’aime pas chez lui seraient ce que je n’aime pas chez moi ? Peut-être (mais alors un petit « peut-être).<br /> <br /> <br /> Mais, pour l’histoire de l’égo abimé et de ce besoin de reconnaissance (et d’amour) que j’afficherais masqué, je vais y réfléchir. Mais, c’est bien vu. Putain que c’est vrai que c’est bien vu.<br /> Faut que j’arrête de dire putain, que j’alterne avec « chiotte de merde ! ».<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Hum hum et Le Chacal te laisse-t-il dans son infinie bonté, une petite part de jouissance dans son tableau de chasse aussi fournit que le pubis de ma belle-mère ?<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Je ne tiens pas les comptes du Chacal et ne vais jamais aux soirées. je ne sais pas si la pilosité de belle-maman est aussi fournie que les conquêtes de mon acolyte et m'en fous un peu du reste.<br /> Je vous souhaite de ne jamais vous trouver en sa présence, si vous ne voulez pas avoir des lendemains qui déchantent.<br /> <br /> <br /> <br />